Quand j’ai acheté cette maison, j’ai su que j’allais pouvoir réaliser un de mes rêves, celui de posséder une véritable jungle de verdure vers mon coin bureau.

J’avais envie de pouvoir travailler entourée de plantes vertes, certaines gigantesques, d’autres plus petites et variées par leurs feuillages. Et je savais que cela allait enfin être possible dans le bureau que je me suis aménagé dans mon vaste séjour de 60m2. Plus grand que mon premier appartement parisien.

Pourtant je n’étais pas à plaindre, j’avais quitté Oberkampf pour un appartement avec jardin dans le 14eme, mais il m’en fallait plus. Les jardinets parisiens bien que très agréables ont tout de même plusieurs point faibles dont la lumière qui limite la variété de plantes à adopter. Forcément au rez-de-chaussée, on bénéficie rarement du soleil toute la journée. Disons que mon appartement à Paris m’avait déjà largement mis le pied à l’étrier côté verdure. Ici, ça c’est multiplié ou devrais-je dire, aggravé.

Je dis aggravé car c’est limite devenu une obsession, un besoin. Quand je vais en jardinerie ou pépinière, je suis proche de l’hystérie, et je repars rarement les mains vides.

Sous une de mes photos Instagram, une fille m’a demandé d’où me venait cette passion pour les plantes. J’ai réfléchi et je n’ai pas su dater réellement la chose, même si je me souviens que toute petite quand mes parents avaient acheté leur première maison avec jardin, je « volais » de la mousse dans les grands pots des arbres de pépinière que l’on visitait, pour la conserver dans de petits bocaux en verre sur ma table de nuit (les prémices de terrarium ah ah). Et puis j’ai toujours admiré les feuilles des plantes vertes si parfaites niveau associations de couleurs, mais aussi de géométrie. Après je pense qu’il y a aussi la fierté de voir pousser ce que l’on cultive, arrose, mais aussi le désarroi lorsqu’on essuie un échec avec une plante qui crève malgré nos bons soins. Finalement c’est un tout, il n’y a pas de raison réel mais un besoin.

Vers mon coin bureau j’ai 3 zones de plantes, que je vais essayer de vous décrire, et comme certaines me l’ont demandé, je vous mets les noms de ces plantes en dessous des photos quand je les connais.

 

de gauche à droite: inconnue, Crassula Marmeriana, inconnue, Crassula Golum, Crassula Muscova

Zone 1:

La zone des minis plantes. Entre 10 et 20cm maximum, elles bordent ma cheminée. Elles sont toutes dans de jolis cache-pots pour en faire de réelles pièces décoratives. Je les ai aussi choisi pour leurs couleurs et leurs feuillages et leurs formes, ce sont essentiellement des plantes grasses qui ne demandent pas de soleil direct.

J’ai découvert la marque Elho qui réalise de très jolis pots en plastique avec des couleurs très douces, effet mat. Je vous conseille d’aller découvrir la marque dans vos jardinerie ou sur leur site, leurs jardinières sont magnifiques et les prix super softs.

Mimosa Pudica « Sensitive »

Calathea lancifolia

les grandes plantes: Ficus Lyrata, Alocasia « oreille d’éléphant », Arbre du voyageur

Zone 2:

La zone des grandes plantes. Je rêvais de plantes géantes et avec mon 3,50m d’hauteur sous plafond je peux enfin accueillir les géantes. A moi l’arbre du voyageur et le ficus lyrata! Quand j’ai rénové ma maison, j’ai pensé à ce coin entre la cheminée et le bureau exprès pour elles. Il n’y a pas de chauffage et la cheminée ne sera pas utilisée. La lumière y est constante et le soleil quasi direct quelques heures par jour. Le combo gagnant pour ces géantes. Mon Oreille d’Eléphant n’en fini pas de pousser et vu la taille de ses feuilles, ce pachyderme est ravi.

de droite à gauche: Pilea Peperomioïdes, Rhipsalis, Dracaena, Peperomia 

Zone 3:

La zone des « intéressantes », à vrai dire je ne saurai la définir réellement. Sur un porte-revue en rotin, j’ai déposé des plantes qui me font voyager. Une sorte de mini palmier, mes deux Pileas Peperomioïdes chouchous et une plante cactée comme une sorte de chevelure verdâtre qui me fait bien sourire. Juste à côté mon Philodendron Monstera qui repose sur un cache-pot en rotin, lui aussi chiné.

J’aime poser mon regard sur elles lorsque je travaille, la lumière qui traverse leurs feuilles pour laisser apparaître leurs nervures. C’est très inspirant et reposant. Une note d’évasion dans un espace de travail.

de droite à gauche: Echeveria, Senecio tallinodiodes, combo Pilea « glauca » Aquamarine et Pilea Rosso

L’entretien:

Je pourrai vous faire des conseils détaillés mais je n’en finirai pas dans cet article. Ce que je vous conseille quand vous acheté une plante, la première chose à faire est de taper son nom sur Google, et vous obtiendrez très facilement sa fiche d’entretien, c’est ce qu’il y a de plus simple. Ensuite pensez à bien conservé l’étiquette avec son nom, soit vous la laissé collé sur le pot ou pensez à la coller en dessous de la soucoupe. C’est toujours très utile lorsqu’on a des soucis avec une plante, pour essayer de trouver la solution auprès des spécialistes ou sur le net.

Mais je vais vous donner mes astuces perso.

Pour les plantes grasses, du printemps à l’automne je les baigne 1 fois par mois dans un récipient rempli d’eau jusqu’au 3/4 du pot. La plante va ainsi boire ce qu’elle veut durant environ 30 à 45 min. J’ai toujours procédé ainsi et elles se portent et grandissent toutes très bien. L’hiver c’est repos. C’est à dire que je diminue leur apport en eau, 1 fois par mois un peu d’eau, je dis bien un peu, rien à voir avec un bain. Ainsi au printemps, elles vont repousser de plus belle et fleurir pour celles qui en font.

Pour mes géantes, c’est de la lumière et du brumisateur à gogo. Elles adorent ça. L’Oreille d’Eléphant et l’Arbre du voyageur sont des plantes qui aiment l’humidité. Je vaporise aussi mon Ficus Lyrata qui a l’air de bien apprécié aussi. Côté arrosage, je mouille considérablement le terreau, je ne le laisse pas s’assécher. Un bon arrosage mais pas d’eau stagnante dans les soucoupes.

Enfin pour mes « intéressantes », là c’est particulier. Mes deux Pileas Peperomioïdes sont assez gourmandes en eau, tous les jours un peu d’eau sans excès, et pas de soleil direct car les feuilles deviennent plus claires j’en fait l’expérience mais elles aiment la lumière. Pour le reste j’arrose assez régulièrement et je vaporise aussi le soir, attention jamais en plein soleil sinon c’est le coup de soleil assuré.

Le Philodendron avec ses racines aérienne est une véritable le liane et plus vous allez agrandir son pot plus elle va pousser. Votre plante est au maximum de son bonheur lorsqu’elle commence à faire des trous dans ses feuilles. N’oubliez pas qu’elle ne se nomme pas Monstera pour rien, elle peut devenir gigantesque (moi j’ai hâte qu’elle m’envahisse).

Sur mon bureau j’ai un petit Mimosa Pudica, une plante sensitive que j’adore. Quand vous l’effleurez elle se referme sur elle-même. Elle n’est pas facile à élever, elle ne supporte pas la sécheresse même d’une journée et perd vite ses feuilles en cas de coup de chaud. C’est l’humidité sa meilleure amie avec de la lumière modérée. Moi je l’ai déjà changé plusieurs fois de place, je pense avoir trouvé le bon endroit sur le bord de bureau, un peu à l’ombre, et je peux veiller sur son arrosage quotidien. On m’a conseillé de mettre dans sa soucoupe des billes d’argile que je garde humide.

Voilà, j’espère que ce post « green » vous a plu, bien entendu je ne suis pas une professionnelle et je ne détiens pas la vérité sur les plantes mais vous avez mon point de vue.

Peut-être que ces images vous donneront envie de vous lancer, vous aussi dans une petite jungle d’intérieur, qui sait?

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